Maxime Le Forestier – caractères et vertus

Transcription de la vidéo

Quelle valeur éthique vous a guidé dans votre vie ?

Je ne sais pas. Je n’ai pas l’impression d’avoir tellement conduit ma vie. J’ai l’impression d’avoir visité un certain nombre d’impasses et d’avoir tracé ma route sans vraiment le faire exprès. C’est vrai que celui qui va le plus loin est celui qui ne sait pas où il va. J’ai jamais eu, jamais ressenti, jamais eu de plan de vie, de carrière, de chose comme ça. Je me suis toujours adapté aux circonstances.

Qu’est-ce que vous appréciez en termes d’humanité chez quelqu’un ?

La bienveillance, oui. Quand vous sentez que quelqu’un vous veut du bien, enfin quand je sens que quelqu’un me veut du bien, je suis plutôt attiré vers lui. Mais je peux sentir de travers. Il arrive que quelqu’un me donne l’impression de me vouloir du bien et qu’en fait ce ne soit pas du tout ça.  Je ressens une immense tristesse. Je m’en veux de ne pas l’avoir vu, de ne pas l’avoir senti et en général je coupe toute relation.

À part la bienveillance, quelle autre qualité vous touche ?

La générosité, bien sûr, l’envie de transmettre, de donner, et puis… Je vais encore citer Brassens, je suis désolé, dans Don Juan :

« Gloire à qui n’ayant pas d’idéal sacro-saint se borne à ne pas trop emmerder son voisin

Et gloire à Don Juan qui rendit femme celle qui sans lui, quelle horreur, serait morte pucelle ! »

 

Entretien réalisé le 17 mars 2016

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