Gisèle Casadesus – caractères et vertus éthiques

Transcription de la vidéo

Quel est le fondement de votre joie de vivre ?

Prosaïquement, c’est la chance d’avoir une bonne santé. Merci Papa, merci Maman, merci mon Dieu, d’avoir fait vraiment une bonne santé, physique et morale aussi, c’est vrai! Je suis plutôt d’un caractère optimiste. Je regarde ce qui est mieux, que ce qui est moins bien. Alors j’ai eu, c’est vrai, la chance d’être bien entourée, d’avoir une vie personnelle heureuse. Ça amuse beaucoup mes petites-filles, qui sont adultes et qui disent : « Mais vraiment, tu n’as eu qu’un seul homme dans ta vie ? » « Eh bien oui, mais oui! » « Mais c’est pas possible ! Tu n’as eu qu’un seul homme ? » Ça les étonne beaucoup, à leur âge, à leur époque, de penser qu’on peut effectivement avoir la chance et la joie de faire sa vie avec un seul homme. C’est vrai que c’est une grande chance, je l’ai eue et j’en prends conscience. Merci à la vie !

Comment peut-on mieux aimer pour parvenir à un peu plus de sérénité et de joie intérieure ?

Ah, comment aimer mieux ? Oui, ce qui est terrible c’est qu’on s’aime soi-même, mais voilà. Alors essayer de s’aimer moins. Peut-être, oui c’est ça, de regarder, de regarder un peu mieux l’autre. Mais c’est une grande chance que j’ai eue de se savoir aimée. Oui, j’ai été entourée de beaucoup beaucoup d’amour et je me rends compte que c’est un grand privilège et on se dit : "Est-ce que est-ce que j’ai essayé d’en donner aussi beaucoup ? " Mais, voilà. C’est c’est un terrain un peu, un peu, comment dirais-je, difficile à exprimer.

Entretien réalisé le 14 novembre 2014

 

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