Macha Méril – éthique au féminin

Transcription de la vidéo

Pensez-vous que les femmes ont un rôle spécifique à jouer aujourd’hui en matière d’éthique ?

Je pense que les femmes ont toujours eu cette fonction-là et le drame, en ce moment, c’est que comme il y a des fausses libertés qui ont tenté les femmes et qui sont arrivées à troubler la fonction féminine... Je suis très sérieuse, parce que ce sont des questions justement que le féminisme a un tout petit peu exagérées. C’est-à-dire qu’on a cru que toutes les libertés étaient bonnes. Or je pense qu’il y a, dans l’émancipation de la femme, des choses qui ont perturbé sa vocation féminine véritablement. Et je pense que si ce n’est pas des femmes comme moi qui le disent, qui ont fait justement 68 et qui ont été tout à fait ferventes féministes, c’est notre devoir de le dire. Pour l’instant, je crois qu’il y a encore dans ce bonheur d’être femme, dans cette jouissance même d’être femme, une sorte de vocation naturelle à propager les valeurs. Nous on le fait par exemple par la douceur, par la féminité. Ce qu’on appelle la féminité c’est ça, c’est pas autre chose. C’est être bonne, être féminine ; c’est être aimable, c’est-à-dire à l’écoute de l’autre, et c’est vraiment naturel à la femme, puisque déjà elle est à l’écoute de l’enfant, du bébé, puis à tous les âges de la croissance de l’enfant. Mais elle est aussi à l’écoute de l’homme, elle est aussi à l’écoute de ses pareils, parce que c’est de là qu’elle peut arriver à trouver des petites solutions quotidiennes constantes pour cette fameuse vocation féminine.

Entretien réalisé le 20 septembre 2007

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