Guy Bedos – éthique au féminin

Transcription de la vidéo

Pensez-vous que les femmes ont quelque chose de particulier à apporter en matière d’éthique ?

Je n’aime pas les généralisations. Les femmes, cela ne veut rien dire pour moi. Pas plus que les hommes, pas plus que les blancs, les noirs, les Juifs, les Arabes. Quelles femmes ? Oui, il y a des spécificités qui tiennent quasiment à la biologie, quelque chose de sacré chez la femme, qu’elle peut donner la vie, et donc ça en fait un être un peu énigmatique même pour un homme, aussi sensible qu’il soit. Personnellement, la compagnie des femmes m’étant nécessaire, je ne parle pas seulement des femmes que j’épouse ou des petites amies que j’aurais pu avoir quand j’étais plus jeune, mais le public et tout ça, mon cauchemar serait une salle de théâtre sans femmes ! L’horreur de ne pas entendre le rire des femmes pour moi c’est un cauchemar ! Je m’entends très bien avec les femmes. Ma femme va souvent à un dîner de filles, je me demande pourquoi elle ne m’emmène pas. Franchement, je n’aurais pas été déplacé. J’adore dire du mal des hommes avec les femmes. Je ne me sens pas du tout solidaire des hommes, des hommes, des vrais, ceux qui aiment le foot, le rugby, qui ont des rapports de vestiair, et qui parlent de bagnole, de pognon, déjeuners d’affaires. Pour moi, j’en ai horreur !

Entretien réalisé le 30 novembre 2007

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